Une quarantaine de féminines, de la ceinture blanche à la ceinture noire, des catégories minimes à séniores s’étaient données rendez vous sur le tatami du Stade Montois ce samedi , pour la première édition de la journée du judo féminin organisée par le Comité des Landes de judo et Ju jitsu.
L’objectif étant de re-dynamiser le secteur féminin, en baisse ces dernières années et crée une émulation positive au sein du département.
L’ouverture a été confiée à Fabrice LABARRÈRE, président du CLJJ, puis ont pris la parole Sandrine GALOPIN, Élue et représentante de la Ligue NA, Farid HEBA adjoint au sport de MdM, Christian DYOT, CTN, entraîneur de l’équipe de France féminine sur 3 olympiades et enfin Sabine TISSERAND RIPOLL, élue au CLJJ, organisatrice de cette journée.
Des discours forts et féministes, dans le bon sens du terme, et en particulier celui de notre président qui a affirmé la position du Comité des Landes dans ce combat de chaque jour pour que les femmes du monde soient libres de s'exprimer où et quand elles le veulent et pour qu'elles puissent obtenir une juste récompense pour leurs engagements personnels, professionnels et sportifs.
En cela le judo doit montrer l'exemple et les valeurs propres à notre sport doivent être un vecteur d'épanouissement pour chacune d'elle.
Nous avons également ressenti beaucoup d'émotion de la part de Sandrine Galopin, représentante de la LNA, de Sabine Tisserand, organisatrice de la journée et élue du Comité des Landes et de Karine Petit-Dyot, CTN , ex entraîneur nationale des cadettes , principale animatrice des différentes séances proposées aux féminines présentes aujourd'hui.
S’en est suivi une première séance judo technique Ne Waza , pendant laquelle Karine a particulièrement insisté sur la mobilité, le contrôle et l’attitude offensive . Son discours et son expertise, avec beaucoup d’explications, ont été plus qu’appreciés par les stagiaires .
Après le repas a eu lieu un Mondo, pendant lequel ont été abordé différents sujets propres aux femmes: cycle menstruel, douleurs, régime, blessures, mixité sur le tatami, mais aussi le double projet sport et études et la filière du haut niveau.
Les échanges, sans tabou, ont été facilités par le vécu de Karine et Sabine .
Une deuxième séance judo axée sur le tachi waza est venue clore la journée , sur les mêmes bases techniques que le matin: déséquilibre, posture, placement, proprioception.
A voir les sourires sur les visages de toutes ces féminines, nul doute du succès et de la réussite de cette journée, qui doit être la première d'une longue série, l’objectif étant de pérenniser cette action chaque année.
Nous tenons à remercier notre marraine du jour, Karine PETIT DYOT, pour sa disponibilité, sa gentillesse et surtout pour son enseignement de qualité qui transpire la passion et l’amour du judo.
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